Présentation

Le Jardin de ma Mère : la passion du jardin et des roses

« Plutôt que de répondre aux critères académiques de l’Art Paysager, de l’Esthétique pure, j’ai réalisé un jardin pour le bien vivre, réunissant toutes les fonctions essentielles : le beau, le bon, l’utile, l’agréable. Un jardin varié, tout en abondance, mettant  les cinq sens en éveil tout au long de l’année. Un lieu où se mêlent tantôt le structuré, tantôt le libre, tantôt l’exceptionnel, tantôt le banal, toujours avec le souci d’un équilibre harmonieux et esthétique. Un endroit accueillant et propice à l’installation d’hôtes comme les oiseaux et autres petits animaux ».

 

C’est un jardin riche en espèces végétales sur une surface de 4300 m2 :

Une collection d’arbres et arbustes d’ornement choisis pour leur originalité selon la saison -prunus, malus, érables, magnolias, viburnums, cornus, cotinus, hydrangeas et autres espèces plus rares, comme un pin Wollemi et un magnifique Heptacodium ou plus communes, fruitiers souvent formés en espalier ou en cordons, plantes vivaces et graminées, topiaires d’ifs ou de buis.

De plus, les pergolas, arches, et autres structures viennent mettre en scène une importante collection de roses anciennes, botaniques et anglaises dans un camaïeu de tons rose, blanc et pourpre.

 

Une véritable passion nourrie, au départ, de coups de cœur par la richesse,  la variété des formes, des couleurs, du parfum de la rose, qui s'orienta très vite vers la réalisation d'un conservatoire botanique et historique, à découvrir et faire partager.

Plus de 450 variétés différentes de roses anciennes pour la plupart :

Elles représentent la majorité des familles existantes, avec une faveur très marquée pour les roses les plus anciennes, obtenues et cultivées en Europe au début du XIXème siècle, d’une valeur inestimable puisqu'elles furent à l’origine de l’avènement de la Rose en tant que plante ornementale : les  Alba, Galliques, Damas, Centifolia, moussues  et  Portland.

 

La famille des roses galliques fait l’objet de toutes les attentions dans le jardin qui en compte plus de 80 sur les quelques 250  subsistant encore de nos jours.

« Devant l’importance historique de cette espèce et les difficultés à en maintenir toutes les variétés restantes, et, parce que ne disposant plus suffisamment d'espace au Jardin de ma Mère,  je réalise, dans un hameau voisin, un second jardin consacré uniquement au rapatriement des roses galliques encore disponibles. D’ici la fin 2015, plus de 200 y figureront, et, parce qu’elle aura vocation de conservatoire, cette roseraie, très structurée, se différenciera de mon premier jardin et viendra agréablement le compléter».